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La véritable histoire du Martinet Noir

Alors, tu sauras faire s’envoler l’oiseau que l’on croyait ne pas pouvoir décoller.


Il te suffit de fermer les yeux et de concentrer ta conscience en ton cœur, là, de la source éclatante un éclair de lumière jaillira.


Oublie le temps et l’espace. Sache que tout est possible. Tout est déjà en train de se produire ou s’est déjà produit. Ne regarde pas, sens. Superpose les parallèles. Le temps n’existe pas. Tout est possible. C’est avec le cœur que l’on croit.


Laisse passer tes pensées, fait glisser ta conscience un peu plus bas. Sens la grandeur de l’espace que ta poitrine prend. Chaud, doux, cotonneux et rassurant. Mais si grand. Laisse glisser ta conscience dedans. Sens que ne peut y pénétrer ni tempête ni tourment. Que ce qui fait souffrir est dans la tête, que l’on se ment. Quand tout s’écroule ou quand tu pleurs, quand la fatigue, les nerfs, les autres, le vent, la peur, quand tout bouillonne : redescend. Juste là, au niveau du cœur, tu sentiras que rien ne bouge. Vraiment. Ca n’ébranle pas ton moi profond. Ce qui te forge au fond, tes valeurs pures, tes idéaux ne craignent ni les bas ni les hauts, il ne s’y cache aucune blessure ou écorchure. Ici tout est intact, immaculé. Et c’est là, que tu dois te trouver. Ne pas seulement s’y réfugier, mais y vivre.


Et tu verras ta vie changer, le goût du quotidien qui n’en a pas disparaitra. Et en chaque instant tu trouveras la saveur de la paix. C’est l’état le plus bas dans lequel tu pourras te trouver. La paix ou l’extase.


On ne souffre pas ici bas sinon pour en tirer des leçons. Chaque épreuve d’aujourd’hui est une arme pour demain. Purger ses défauts, annihiler les souffrances. Jamais victime ou spectateur. La vie est un jeu dont si tu tends vers la sagesse tu sortiras vainqueur. Quand une épreuve ou même un rien te fait remonter à tes pensés, alors demande toi d’où cela provient. Quelle corde est en train de te tirer de ton sanctuaire, découvre là et coupe là. Et fait ainsi jusqu’à la dernière, tout au long de ta vie. Tu ne tomberas pas. On ne chute pas d’avoir souffert, on rebondit.


Limiter les pensés. Vivre dans son cœur. Toute la vie tu feras des va-et-vient entre ta tête et ta poitrine. Le but étant de maitriser ses propres cordes qui nous font successivement descendre ou bien monter. Deviens le maitre de ce jeu de ficelles. Chaque nœud te bloque là-haut dans tes pensés. Dès qu’une corde est libérée, tu as accès un peu plus à ton cœur. Pour repérer les nœuds, il te suffit de t’arrêter sur tes pensés et actions négatives (jugement, douleur, crispation, énervement, stress, cruauté…). Dès qu’une émotion négative te traverse, tu es sur un nœud qui bloque la descente directe à ton cœur. Utilise alors ta pensé pour analyser la cause de ce nœud et travailler à le défaire. Sers toi également des cordes déjà libérées pour descendre à ton cœur et te souvenir de la volupté des choses et que rien n’est grave, tout est parfait. Pardonne-toi et souviens-toi toujours que la vie est un jeu, où tout le monde va gagner.


Le Martinet Noir est un oiseau migrateur, il passe les trois quart de sa vie dans les airs, à voler, même en dormant, même pour manger. C’est l’un des animaux les plus rapides du monde, des plus précis aussi. Il est symbole de liberté. Pourtant, une légende raconte que s’il se pose à terre, la faiblesse de ses pattes et la longueur de ses ailes ne lui permettent pas de décoller. Il ne peut prendre son envol que depuis un point perché.


L’âme désincarnée passe sa vie à voler, elle est rapide et précise, elle est liberté. Pourtant une légende raconte que si elle s’incarne sur terre, la faiblesse de son cœur et sa longueur d’onde ne lui permettent pas de décoller. Elle ne peut prendre son envol que depuis les sphères élevées.


J’aime ceci dans les légendes qu’elles diffusent suffisamment de vérités pour être crues, mais qu’elles sont comme le ballon dont on ne retient que la forme et la couleur alors qu’une seule piqure suffit à le percer pour en libérer l’air qui le constituait.


A se répéter qu’on ne peut décoller, on finit par s’en convaincre, à en être convaincu on enferme les autres possibilités. Les convictions sont légendes, le ballon de baudruche emprisonne l’air, la conviction emprisonne le champ des possibles. Partir du constat qu’il est difficile de le faire ou penser qu’il impossible de le faire ? J’ai vu un martinet à terre, je l’ai vu apeuré, souffrant, mais je savais. Tous mes sens se sont unis en une seule croyance : il va réussir à décoller. Et il a décollé. Non sans mal, après du temps, après des craintes, après plusieurs essais. Le ciel se moque du temps que tu penses mettre à le rejoindre.


Oublie le temps et l’espace. Sache que tout est possible. Tout est déjà en train de se produire ou s’est déjà produit. Ne regarde pas, sens. Superpose les parallèles. Le temps n’existe pas. Tout est possible. C’est avec le cœur que l’on croit.


Il te suffit de fermer les yeux et de concentrer ta conscience en ton cœur, là, de la source éclatante un éclair de lumière jaillira.


Alors, tu sauras faire s’envoler l’oiseau que l’on croyait ne pas pouvoir décoller.

 

 

 

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